L'ambition des fondateurs du Seuil est aujourd'hui intacte et plus utile que jamais. Fort de ces convictions, Le Seuil est désormais au premier rang des maisons généralistes, présent dans tous les domaines éditoriaux : littératures française et étrangère, thrillers et policiers, sciences humaines, documents, spiritualités, sciences, jeunesse et beaux-livres.
La fidélité à ses origines, au brassage des idées, l'attention portée à son époque ont favorisé le renouvellement de la maison. La dimension spirituelle s'est perpétuée.
Le secteur politique reflète les luttes et les contradictions du monde contemporain. Les combats en faveur de la décolonisation, la volonté de saisir "L'Histoire immédiate" à partir des années 1960 (Jean Lacouture puis Jean-Claude Guillebaud), le soutien apporté à la littérature dissidente d'Europe de l'Est (Soljenitsyne), "Combats" de Claude Durand ou encore "L'épreuve des faits" de Hervé Hamon et Patrick Rotman, marquent, jusqu'à la période récente, cette attention critique à l'actualité politique, ce que confirme l'investissement intellectuel de la maison dans toutes les disciplines des sciences humaines.
Qui sont les joueurs et à quoi jouent-ils ? D’où viennent leurs jeux ? Voilà des questions qui se posent à l'historien lorsqu'il explore le panorama ludique du Moyen Âge à la Révolution française. Connus ou oubliés, les jeux qui ont distrait nos ancêtres ont une histoire, au cours de laquelle, depuis Aristote, on a vu en eux, constamment opposés, un nécessaire délassement mais aussi ce qui détourne les hommes de la recherche de la vertu. Bien sûr, il s’agit de s’insérer dans le paradoxe de cette notion tant décriée depuis l’Antiquité, dont la réhabilitation se fait par étapes, au XVIIe et au XVIIIe siècle pour culminer avec Schiller.