C’est un joli cadeau à offrir ou à s’offrir : un bel album, calligraphié à l’ancienne, illustré comme un recueil de souvenirs, racontant par le menu les petites histoires ayant donné naissance à nos plats célèbres. Aligot, cannelé, cotriade, teurgoule, quenelle sauce Nantua ou quiche lorraine, pissaladière, baeckoffe, marmitako, jambon persillé, pieds de porc à la Sainte-Ménehould, oeufs en meurette, homard à l’armoricaine (devenu à l’américaine pour faire plaisir à des clients américains par un chef un provençal…) ou huîtres et crépinettes font ici l’objet de moult explications savoureuses. Belles recettes classiques ou modernes sont en prime.
Qui sont les joueurs et à quoi jouent-ils ? D’où viennent leurs jeux ? Voilà des questions qui se posent à l'historien lorsqu'il explore le panorama ludique du Moyen Âge à la Révolution française. Connus ou oubliés, les jeux qui ont distrait nos ancêtres ont une histoire, au cours de laquelle, depuis Aristote, on a vu en eux, constamment opposés, un nécessaire délassement mais aussi ce qui détourne les hommes de la recherche de la vertu. Bien sûr, il s’agit de s’insérer dans le paradoxe de cette notion tant décriée depuis l’Antiquité, dont la réhabilitation se fait par étapes, au XVIIe et au XVIIIe siècle pour culminer avec Schiller.