Piège pour Catherine (Catherine 6)

C'est la fin de l'hiver et ce pourrait être le merveilleux printemps d'Auvergne où refleurissent genêts et bruyères... Mais, en ce début de l'an 1436, il n'y aura de printemps ni pour le royaume ni pour Catherine !
Pourtant l'épuisant combat fratricide entre France et Bourgogne s'est achevé à Arras. Pourtant, l'Anglais, rejeté vers la mer par les troupes du connétable de Richemont, recule et peu à peu abandonne les terres conquises mais il y a encore à faire et la guerre, bientôt séculaire, n'en a pas fini de répandre la souffrance, les larmes, le sang, la mort... Il faut reprendre Paris, la Normandie, la Guyenne.
Afin de prendre sa part des batailles à venir, Arnaud de Montsalvy est parti avec ses compagnons. Au château familial « couché comme un gros chien aux portes de la cité » Catherine est seule en face de lourdes responsabilités et du danger qui, tout de suite, se présente. Et c'est le pire de tous, le plus difficile pour une femme inexpérimentée
le siège que le loup du Gévaudan, le seigneur pillard Bérault d'Apchier, vient mettre devant la ville alors que les réserves sont épuisées et que les nouvelles récoltes n'ont pas encore rempli les granges. Malgré le courage des gens de Montsalvy, tout va de mal en pis car le diable s'en mêle et Catherine devra faire face non seulement à la peur, à la trahison, au meurtre et à l'horreur, mais aussi au piège perfide tendu devant son époux et dans lequel s'écroulera peut-être la somme d'amour et de bonheur fragile si patiemment, si douloureusement édifiée…